Etape 02 du dimanche 29 avril : Mérillac - St-Nazaire
Données
- Distance au compteur (km) : 168,87
- Temps en selle (HH:MM:SS) : 8:46:19
- Vitesse moyenne (km/h) : 19,24
- Vitesse maximum (km/h) : 43,57
- Heure de départ & d'arrivée : 9:45 et 21:45
Carte
Résumé
Départ pas très matinal, mais sous le crachin, ce qui annonce une journée humide ! Pour l'instant on se marre.
Là où des éoliennes sont installées il faut redoubler d'effort pour affronter le vent, d'autant plus que j'évolue pratiquement dans leurs axes, mais dans le mauvais sens !
Jusqu'à Plöermel ca roule bien, même si la la pluie et la fraîcheur font réclamer à l'organisme des calories. Là n'est pas le problème !
Les petits ennuis commencent après la pause déjeuner (à l'abri bien sur ! ) à Ruffiac.
10km après ce village je me laisse guider par le GPS qui me fait quitter les routes goudronnées (sans doute pour gagner 500m !) et m'embarque dans des chemins avec des pierres ; je continue et fini par crever.
Rien d'anormal excepté que j'ai perdu ma petite sacoche (le fameux "Trunk-Bag" !). "Houston, we've got problem!" car toutes les affaires vitales (nécessaire de réparation, téléphone, argent) s'y trouvent !
Voilà c'est la grosse merde et je vois déjà le projet tomber à l'eau. Colère et panique étant mauvaises conseillères, la seule solution est de revenir sur mon chemin en ouvrant grand les yeux !
Alors c'est parti à pied (heureusement que j'ai des chaussures cyclistes de VTT !) avec la roue crevée à pousser le vélo. Sur ces quelques kilomètres vallonnées, en cherchant ma sacoche, les scenarii défilent dans ma tête :
- scénario "semi-optimiste" : en faisant les 10km dans un sens et dans l'autre, et en trouvant au final la sacoche, je pourrais dormir à La-Roche Bernard et utiliser la journée de repos pour rallier St-Nazaire... ,
- scénario "négatif" : la sacoche reste introuvable jusqu'à la tombée de la nuit et je suis condamné à plier le projet et me débrouiller pour joindre Thomas afin me rapatrier ... lui qui m'avait sympathiquement proposé de me porter assistance jusqu'à St-Nazaire s'il me venait à oublier quelque chose (sic),
- scénario "optimiste" : je retrouve la sacoche, répare ma roue et continue.
Réparation de la roue, et hop c'est reparti. Désormais la carte papier et mon libre arbitre seront maitres et le GPS cantonnée à la ville.
Cette chasse à l'œuf, m'a coûté de l'énergie et du temps (2 heures). Alors il est plus que temps de mettre la gomme pour rallier St-Nazaire. Les réserves de pain d'épices (dans la sacoche retrouvée !) fournissent l'énergie pour appuyer sur les pédales face à ce vent qui n'arrête pas de souffler.
20h, 21h je mange du pain d'épices en traversant les marais de Brière ; l'entrée dans St-Nazaire en arrivant par Montoir-de-Bretagne est bien galère car le fléchage est merdique et comme d'habitude fait exclusivement pour les voitures !
Mais en même j'ai perdu confiance en mon GPS alors ... reste la carte pas suffisamment précise pour ces putains d'entrée d'agglomérations !
Le jour tombant, je prends les devants et m'embarque sur une 2x2 voies limitée à 110km/h : il n'y avait pas de panneau interdisant les cycles !
En parallèle de la 2x2 voies, je repère une petite route et un tunnel et par rationalisme m'y engage. C'est la bonne route !
Je tombe même sur une piste cyclable (!), et peut ainsi rejoindre Trignac, et finalement St-Nazaire !
Etape costaud et riche en émotions, mais qui se termine bien et surtout dans les temps ! Les fous rires de la veille et du matin, chez Thomas et Sabrina, ont bien atténué les difficultés de la journée :-D
Après 12h sous la vent et la pluie, avec presque 170km dans les pattes, je m'autorise (car je n'ai pas vraiment le choix !) un peu de malbouffe :
NB : pour un cyclo. on termine d'abord sa gourde d'eau, on mange, et seulement *après* le repas est bu la bière pour les bienfaits de sa levure ; ceci évite d'être fracassé par l'alcool car l'organisme est fatigué !
Eh bien man, tu as eu de la chance dans ton malheur! Séquence émotion :-) Ca me fait penser à Damien qui a perdu son compteur dans notre Rando Belle-iloise humide (que dis-je, bain-de-boueuse). Mais vu la taille dudit compteur et de l'épaisseur de boue, il n'a pas eu la même chance que toi (en même temps c'était beaucoup moins vital). En tout cas on ne te souhaite pas les mêmes conditions pour ton périple! Pense à bien attacher ta sacoche de survie, et je vois que tu n'oublies pas le principale: Une bonne binouse salvatrice à l'arrivée! On a fait le même choix avec Eric après nos 100km (petits-joueurs) Rospézien!
RépondreSupprimerBonne route!